Ce Journal marquisien est d’abord le récit d’un beachcomber, jeune déserteur d’un baleinier anglais le jour de Noël 1798, recueilli par les habitants de Tahuata puis adopté par ceux de Hiva‘oa et de Nukuhiva.

Son Journal est donc celui d’un aventurier et un extraordinaire témoignage de la vie quotidienne aux îles Marquises, des fêtes, des guerres et des famines, au moment où il devient impossible de vivre comme « avant » : la vie est dorénavant rythmée par le passage de tant de navires étrangers porteurs de marchandises nouvelles et de nouvelles manières de vivre et de mourir.

Robarts quitte l’archipel des Marquises en février 1806 avec Hina‘oteata et leur bébé pour tenter une nouvelle vie, à Tahiti d’abord comme distillateur d’alcool à la pointe Vénus, puis en Malaisie comme majordome, et aux Indes, comme marchand de sable et gardien de la paix à Calcutta.

Traduit par Jacques lakopo Pelleau du Marquesan Journal of Edward Robarts édité en 1974 par Greg Dening.

Vocabulaire marquisien, revu et actualisé, accompagné d'une étude sur la parenté aux îles Marquises, par Michael J. Koch.

Couverture de H. G. Löwenstern, « Accueil de l'escadre russe en mai 1804 en baie de Taiohae par Kiatonui, un plant de kava à la main ».