Couverture d'Andreas Dettloff
Photo Jean-Claude Bosmel
Octobre 2010
104 pages
13,5 x 25 cm
ISBN 978-2-904171-89-5
1500 CFP prix public
Demander sa naturalisation, ce n'est pas seulement vouloir quitter le statut d'étranger et devenir un citoyen avec de nouveaux droits et de nouveaux devoirs, c'est aussi, parfois, avoir à renoncer à son nom de famille…
Cela s'est passé ainsi en Polynésie française, dans ces années soixante, au moment où la venue du Centre d'expérimentation du Pacifique bouleverse tout — et la vie des Chinois de Tahiti et des îles.
Abandonner un patronyme millénaire qui rattache les familles à des ancêtres communs, avoir de la confusion dans sa généalogie, ne plus savoir avec qui on a des liens de sang, est-ce une raison suffisante pour le verser ?
C'est ce que pense monsieur Robert Mintho, le tailleur de ces dames au temps des gouverneurs, et qui n'a rien oublié.
Mais Miss Cowley, une ancienne des R.G. et du contre-espionnage, fait du tourisme à Tahiti. Elle accepte d'aider la police : intuitive et tenace, pourra-t-elle arrêter à temps la machine infernale ?
On rit jaune à Tahiti est le premier roman de cette nouvelle collection dédiée aux polars, «Corail noir».