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Raiatea la Sacrée

par Paul Huguenin

(Réédition de l'édition de 1902)

24 illustrations hors-texte en couleurs

34 illustrations hors-texte en noir et blanc

62 figures en noir et blanc

Septembre 2005

260 pages

15 x 22 cm

ISBN 2-904-171 58-9

2750 CFP prix public


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Après trente-huit jours de navigation, le Tropic Bird, élégant trois-mâts des Mers du Sud, aborde Tahiti le 9 février 1896. Parmi les passagers, un jeune couple : Elisabeth et Paul Huguenin ont quitté leur Suisse natale pour prendre en charge la direction des Ecoles des îles Sous-le-Vent.

Directeur, instituteur et moniteur de plus de 130 élèves, Paul Huguenin est aussi un artiste qui parcourt l’île de Raiatea avec ses pinceaux, son chevalet et son carnet de croquis. Adopté par la famille Taumihau et maîtrisant la langue de son nouveau fenua, il apprend à en connaître l’âme, les légendes, les chants et l’histoire.

Mais épuisé par le climat, Paul tombe malade et le couple doit quitter Raiatea le 4 octobre 1899 pour regagner son pays.

Pour fuir la nostalgie de son île, Paul entreprend la rédaction de Raiatea la Sacrée, qui paraît en 1902 dans le tome XIV du Bulletin de la Société neuchâteloise de Géopgraphie.

Paul Huguenin, qui a tant apprécié les montagnes et les lagons de Raiatea, poursuit désormais sa vie d’artiste et de graveur dans les paysages marins de Capri ou dans le haut-pays valaisan.

Paul Huguenin s’éteint le 11 mai 1919 et, si ses cendres sont déposées à Saas-Fee, dans ce paysage alpestre qu’il affectionnait tant, on peut rêver que son âme s’est envolée vers le mont Temehani rejoindre le séjour des morts de Raiatea la Sacrée…

Un style alerte et clair, des gravures croquant la vie de tous les jours aux îles Sous-le-Vent à la fin du XIXᵉ, de nombreux dessins à la plume et 30 photos de l’époque, et surtout 25 magnifiques aquarelles réalisées par Paul Huguenin pour illustrer les paysages, les femmes et les hommes de Raiatea.

Cette réédition du texte intégral est augmentée de traductions et d’annexes facilitant sa lecture.

Extrait :

«Il faut aller là-bas. Il faut voir ce beau ciel bleu s’embrasant vers le soir de toutes les teintes de l’arc-en-ciel tant que le disque rouge du soleil n’a pas encore tout à fait disparu sous la nappe brillante de l’Océan infini ; puis vient la brume, suivie rapidement de la nuit ; les canots rentrent lentement, chargés de poisson : les feux s’allument sur la grève;  les couples amoureux couronnés de fleurs blanches passent graves et heureux dans ce printemps éternel.» (Avant-propos, p. 8)


Du même auteur :

Aux îles enchanteresses

Témoignages contemporains d'un autre Suisse :

Tahiti, Rurutu, îles Sous-le-Vent, 1894 - 1896


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